Le Faucon —Compagnie de L’Émerveillement
Lundi 20 mars, 17h30 (Théâtre)
Théâtre, musique, danse / 1h15 / Tout public
Fédéric aime Axiane et de ce fait, comme on lui a appris, dépense toute sa richesse pour la séduire. Ruiné, il se retire dans la campagne avec, pour seule compagnie, son valet Pasquin et son faucon. Ce dernier ne rapporte rien de la chasse et de plus en plus, la peur de mourir de faim grandit. Un beau matin, Axiane et sa suivante, Lisette, arrivent. Est-ce une coïncidence ou une tentative de séduction ? Alors que Lisette pousse sa maîtresse à se libérer des chaînes d’une morale trop rigide, Axiane n’ose s’abandonner à ses désirs. À travers ses peurs nous entendons la revendication d’une égalité dans la relation amoureuse et dans le jeu de séduction. Cette pièce, grand succès de la Comédie-Française en 1719, fait encore résonner de nombreux enjeux contemporains. Cette mise en scène inédite entend faire redécouvrir les alexandrins de Marie-Anne Barbier dans une danse contemporaine virevoltante, rythmée aux notes de jazz. Ces quatre amoureux pourront-ils outrepasser leurs craintes pour laisser l’enchantement du premier amour opérer.
Compagnie: @cie_de_emerveillement
Mise en scène : Alice Roudier
Texte : Marie-Anne Barbier
Jeu : Axiane (amante de Fédéric): Sirine Lomprez ; Fédéric (amant d’Axiane): Nathan Zekri ; Lisette (suivante d’Axiane): Laura De Filippo ; Pasquin (valet de Fédéric): Grégoire Casseleux
Scénographie et affiche : Julie Messager
Musique : Samuel Der, Clément Delmaire-Sizes et Grégoire Casseleux
Régisseur : Ismaël Abdourahamane
Crédit visuel : Julie Messager et Auxane Coron
A Ciel Fermé —Compagnie À Quatre voix
Mardi 21 mars, 17h30 (Salle Muséale)
Théâtre, danse / 45 min / Tout public
Rose est bloquée dans un monde où tout est choisi et pensé pour elle, ses rencontres, ses entretiens d’embauche, la marque de son café. Jusqu’au jour où sa vie vole en éclats à cause d’un petit monstre qui la grignote de l’intérieur. Elle refuse de ne pas pouvoir agir par elle-même et reprend le contrôle. Elle devra alors apprendre à vivre en colocation avec la solitude. N’est-ce pas la meilleure chose qui pouvait lui arriver ?
C’est une histoire d’amour et de vie entre deux personnages qui n’ont pas le contrôle de ce qui leur arrive sur fond de danse et de chansons. Une histoire d’amour ordinaire qui prend racine dans un monde régit par des voix qui décident de leur volonté, de leurs actions et de leur manière de penser et d’être. Une histoire d’amour qui se construit et qui s’abîme, qui tente de résister aux épreuves qui poussent comme des ronces sur un chemin de fleurs fanées.
Ecriture et mise en scène : Marina Cacciotti
Jeu : Irène BOINET – Voix 1 ; Samuel VERGNE – Voix 2 ; Jacques-Solal MELIKIAN – William ; Marina CACCIOTTI – Rose
Visuel : Marina Cacciotti
Another D —Collectif D
Mercredi 22 mars, 17h (Salle Muséale)
Théâtre / 55 min / Tout public | Avertissement: lumières stroboscopiques
Elise rêve depuis toujours d’être musicienne. Jusqu’à présent, tous ses efforts lui permettaient de tenir le coup face aux difficultés de sa carrière naissante. Très soutenue par ses deux colocataires, D et Augustine (Gus), une nouvelle ne les met pas d’accord. Elle se retrouve dans une situation où elle se questionne sur son avenir et la poursuite de son travail dans la musique. Gus s’oppose alors à elle. D devient médiatrice de la situation. Comment faire face aux responsabilités de choix qui ont autant de poids? En tout cas, la fuite est impossible. Pour tenter de répondre à ces questionnements, les trois amies misent sur la chance. Habitées par la musique et par le jeu, elles vont tenter de se guider les unes et les autres dans cette quête de réponses existentielles. Another D inclut la musicalité et la corporalité pour mettre en scène ces problématiques de vie qui touchent bon nombre d’étudiant.e.s, et pas seulement.
Compagnie : @collectifd_anotherd
Écriture et Mise en scène : Alper Bayrakli
Jeu : Elise Courtin : Elise | Eva De Jesus Flecho : D | Romane Perron : Augustine
Scénographie : Romane Perron
Assistante de projet : Isaline Riet–Lesieur
Visuel : Romane Perron
Le Goût du Sel —Collectif Brise-Lames
Mercredi 22 mars, 19h (Théâtre)
Théâtre / 1h / À partir de 13 ans | Avertissement : langage cru
« Faîtes en sorte que je puisse vous parler »
Le goût du sel, c’est le désir de faire de la scène un espace de révélation de l’intime. Une fenêtre qui s’ouvre sur des voix anonymes, une traversée de l’intériorité de multiples personnages qui tentent de communiquer ensemble. Les histoires se succèdent et se font le relai d’une parole possible de l’intime qui s’essaie inlassablement, qui trébuche, balbutie. Les gens se connaissent mais ne se rencontrent pas. Les voix s’entendent mais ne se comprennent pas. Des tentatives, des aveux jetés, des bouteilles à la mer.
L’intime est ce qui est le plus en dedans, ce qui est secret. Pour nous, ce lieu est celui de la scène. Un espace où la parole véritable ne peut se faire que par la transparence, la réciprocité et, incidemment, une certaine vulnérabilité.
Pour nous, parler d’intime c’est parler d’amour, de liens familiaux, d’identités multiples. Chacun de nos vécus se sont tissés les uns avec les autres pour créer des fictions et former un seul et même maillage textuel. Nous avons le projet d’atteindre le spectateur dans une quête du mot juste, dans une adresse totale et entière. Parce que « L’émotion ne dit pas « je ».
Compagnie: @collectif_briselames
Écriture et Mise en scène collective
Jeu : Iris Bonnefoy, Jade Bourdeaux-Ajzensztark, Eléna Bourquin, Sarah Brousse, Daria Bugaeva, Alice Laloum, Jade Praud
Visuel : Madame Audrey Chevrolle
Écho —Alba Reda Théâtre
Théâtre / 1h / Public averti | Avertissement : inceste
« Chaque jour, chaque jour et pendant chaque minute je me retrouve grosse de toi. Six ans après, tu t’arranges toujours pour m’engrosser jour après jour. De toi, j’ai vécu 2190 grossesses. 2190 sans compter des 2190 des six années précédentes. Mais jamais un accouchement. Ni toi ni aucun de vous ne vouliez de ça. Vous ne vouliez pas m’entendre hurler. Vous ne vouliez pas m’entendre gémir. Les cris ce n’est pas beau. On n’aime pas ça, les cris.
2190, en fait, en fait 4380 grossesses muettes. Tu ne… Moi-même j’ai du mal à saisir. Je ne sens plus mon ventre. Mais on n’aime pas ça, les cris. Je suis une sœur, une fille, une femme et je me tais. Je suis une enfant et j’ai mal et j’ai peur de dire : Je…Je…
Mais les mensonges ça fait des nœuds dans le ventre et les silences ça fait des nœuds dans le ventre qui se nourrissent de sang et qui grossissent et qui un jour finissent par…
Alors aujourd’hui, tu vois, j’accouche. »
Compagnie : www.albaredatheatre.fr
Écriture : Clara Chevalier Cueto
Mise en scène : Elsa Pérault
Jeu : La jeune femme – Clara Chevalier Cueto ; Le jeune homme – Samsy Missamou
Musique au plateau :Yann Marc
Attempt at Healing —Compagnie Cocktail Coquelicot
Jeudi 23 mars, 18h30 (Théâtre)
Théâtre / 1h / Tout public
Léandra, jeune étudiante de 23 ans, a subi un traumatisme. Sans qu’elle s’en rende compte, il commence à prendre de plus en plus de place dans sa vie : il l’empêche d’être elle-même avec ses amis et de s’investir dans les choses qui lui tiennent à cœur. La jeune fille est confrontée au monde moderne, à son absurdité et à sa cruauté. Mais comment garder la tête hors de l’eau? Où peut-elle trouver aide et soutien, quand elle-même ignore ce qui la tourmente? Comment ses amis, Juliette, Mathias et Théo, peuvent-ils l’aider?
À l’origine de cette pièce, il y a le désir de parler de stress post-traumatique et de montrer ses multiples facettes, loin du cliché du vétéran revenant du Vietnam assailli par des bombes imaginaires. C’est un trouble beaucoup plus complexe, dont les symptômes sont beaucoup plus subtils et parfois moins explicites que les flash-backs ou les rêves liés au traumatisme. Attempt at Healing veut porter un message d’espoir pour les personnes victimes de stress post-traumatique, en les rassurant sur le fait qu’elles ne sont pas seules et en leur montrant qu’une vie est possible au-delà du trouble.
Compagnie : @cocktail_coquelicot
Écriture et mise en scène : Hélène Sarafian
Jeu : Joséphine Cordesse, Hélène Rival, Mile Biljanovic, Ivan Katirenko et Hélène Sarafian
Photo : Pedro Rocha
Éléments graphiques : Héloïse Henry
BLACK-OUT in variations —Collectif 804
Vendredi 24 mars, 19h09 (Théâtre de Verdure)
Théâtre, danse, performance / 1h / Tout public
Il ne reste plus qu’une heure, une heure à vivre, comment tuer le temps avant qu’il ne nous rattrape ? Sept êtres vivants se livrent à une danse contre la montre, comme une ultime pulsation faîte de chaos et de résonances, de doutes et d’expressions, jusqu’au bout, une question de vie(s) ou de survie(s). Un thème de chair de danse et de voix, où les vivants parlent aux morts et où l’éternité leur répond. Un moyen de donner son ultime sens à l’acte de création : transcender la mort, en reliant le corps et l’âme ; revenir aux origines du verbe court ou long, au souffle étiré, à la Vie. Une création pluridisciplinaire et totale, exemptée de toutes codes, pour un faire ensemble au-delà des possibles.
Compagnie : @collectif804
Écriture collective
Conceptrice et metteuse en scène : Sabrine SIDKI
Jeu : Alice ACOMAT, Carmen BORDE-SEVILLA, Claire CHOQUET, Théo DE PASQUALE, Estelle FLORIN, Margot JANET, Ruben LEMONNIER
Création sonore : Romain BARTHÉLÉMY
Live-set : Émile ESPINAS
Voix et assistance chorégraphie : Sarah LAFFON
Sur les routes, me disperser —Collectif Ederasole
Samedi 25 mars, 13h (Salle Muséale)
Performance / 45 min / Tout public | Avertissement : lumières stroboscopiques
Je marche à l’envers, et les pas
Des autres m’animent de leur regard.
Ce regard, derrière mes barrières je leur renvoie
Les lignes m’entravent et m’empêchent. Pourtant…
Il suffit d’un pas. J’imagine sans rien dire ; avancer, ça ne tient qu’à moi ?
Qui peut m’aider à m’étirer ? A grandir ? Prendre place ?
Dans un mouvement s’élancent toutes ces petites choses ; ce mur
– c’est moi –
je l’effondre.
Regardez-moi être, regardez-moi bouger
A mon tour maintenant, vers vous de m’élancer
Dans le dehors, à nos côtés, se disperser.
Compagnie : @edera_sole
Ecriture et mise en scène : Lou Riouallon et Léana Persohn
Jeu : Lou Riouallon et Léana Persohn (performeuses), en collaboration avec Tal Favreau aux platines
Visuel : Lou Riouallon et Léana Persohn
Killology —Comedia dell’ ESSEC
Samedi 25 mars, 15h30 (Théâtre)
Théâtre / 1h30 (10min entracte) / Public averti | Avertissement : langage cru, violence verbale / Trigger warning : strong language, swearwords
Spectacle en anglais | Play in English
Paul has made a killing with a computer game he invented in a fit of pique at his mom, who thought he was wasting the advantages a privileged childhood had bought him. In the game, Killology, players score extra points for demonstrating creativity in the way they torture their victims. Feed them through a mincer feet first? Go up a level. Paul says the game is deeply moral because points are deducted if you look away from the screen while inflicting pain. Anne is trying to overcome her own horror as she plots retribution on the man she holds responsible for murdering her son. But did she neglect her own duty, leaving her son unprotected and with no idea what it means to be a man? Then there is young Davey, raised in poverty by his dad. He is left negotiating his violent neighbourhood, where everyone turns a blind eye to the bullies who hold sway. « You can’t tell your dad the streets are full of psychos and it’s pure fluke you get home alive every night, » he reasons. These interconnected stories swirl around each other in the monologues in this heartbreaking, painful three-hander, written by Gary Owen. (Reference: The Guardian, 2017)
Compagnie | Theatre company: @killology_essec
Mise en scène | direction : Woonchae Jeong
Écriture | writing: Original piece by Gary Owen, modified by Woonchae Jeong
Jeu | interpretation : Nandha CT, Zander Kuebler, Rachit Agrawal, Woonchae Jeong
Visuel | visual: Woonchae Jeong